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Colonisation de Mars

Nous arrivons maintenant au coeur de notre sujet. L'homme sera t'il capable un jour de coloniser Mars et si oui par quels moyens? Dans un premier temps, il serait intérréssant de définir le terme "colonisation". La colonisation est un processus d'expansion se caractérisant par l'invasion, l'occupation et l'exploitation d'un espace géographique. La colonisation de l'espace n'est pas à prendre à la légère. Un jour les conditions de vie sur Terre ne seront peut être plus compatibles avec les hommes et nous devront alors trouver un autre endroit pour vivre. Ce n'est donc pas un simple fantasme mais un futur enjeu mondial.

 

 

Comment coloniser Mars?

Nous allons parler des différents moyens pensés par la communauté scientifique pour mener à bien cette "colonisation".

La terra-formation

la terraformation consiste à modifier les conditions à la surface d'une planète pour la rendre habitable par l'homme.Celle-ci repose en deux étapes majeures.

 

1ère étape: Il faudrait tout dabord réchauffer la planète Mars, pour que la température moyenne passe de -60 à -30°C (ce qui permettrait des températures positives et une fonte des glaces de Mars.Il faudrait aussi que l'atmosphère s'éppaississe afin que la COâ‚‚ reste dans l'atmosphère de manière permanente, ce qui engendrerait une hausse des températures, qui engendrerait elle même une fonte des glaces. Une fois que l'eau pourra être maintenue à l'état liquide, le réchauffement pourra alors s'orchestrer beaucoup plus vite, en s'évaporant, l'eau pourra former des dépréssions qui donneraient, selon certains scientifiques, lieu à des précipitations. Pour pouvoir réchauffer Mars, il y a plusieurs hypothèses. Utiliser des miroirs mis en orbite sur Mars et orienté vers le Soleil, utiliser, comme sur terre, les gazs à effets de serre (il faudrait les utiliser de manière 10 fois plus forte pour arriver à un résultat concluant). Selon Christopher McKay, scientifique à la Nasa, ce procéssus n'est pas invrésemblable comme on pourrait le penser. On pourrait utiliser des usines qui, à partir de terre rammassée à la surface de Mars, produiront des gazs à effets de serre puissant qui réchaufferont l'atmosphère.Ce procéssus metterait environ un siècle, sans compter l'import des matériaux adéquats, la construction des usines... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2ème étape: La deuxième étape consisterait à oxygéner l'atmosphère Martienne. En effet, l'homme pourra négliger le port d'une combinaison spatiale mais devra tout de même porter un scaphandre. Pour parvenir à cela on y introduira des micro-organismes capables de résister aux conditions les plus extrêmes, pour qu’elles produisent du dioxygène à partir du COâ‚‚ et éventuellement des gaz plus efficaces pour l’effet de serre comme le méthane et l’ammoniac. Il faudra bien sur que les conditions soient suffisamment modifiées pour que les micro-organismes puisse se développer (plus grande pression atmosphérique et température, présence d’eau liquide au moins dans certains endroits).Parmis ses espèces, ont privilégierait dans un premier temps le Lichen et la mousse, très résistants et capables de coloniser des milieux extrèmes. Le but étant de fertiliser la terre. A long termes il faudrait importer des pins, qui fourniront un apport en Oâ‚‚: Une biosphère plus diversifiée pourra alors se dévelloper.Au jour d'aujourd'hui, cette étape prendrait environ 100000 ans, mais il faut bien comprendre que c'est avec les technologies actuelles: rappellons-nous qu'il y a 100 ans n'existait ni ordinateurs, ni vaisseaux-spatiaux. 

 

Limites: Il faut toutefois poser des limites à ce procéssus. Il repose certe sur des éléments plutôt plausibles scientifiquement mais le moyen humain est tout de même remis en question. Une chose est sûre, ce procéssus va au fil du temps prendre de l'ampleur avec les évolutions technologiques et Mars deviendra une nouvelle TerreMars ne sera rien d’autre qu’une deuxième Terre. Il n’y aura aucune espèce animale ou végétale endémique et elle n’aura donc rien de vraiment "extra-terrestre".

 

Réchauffer Mars pour que celle-ci soit plus apte à nous accueillir, telle est l'étape fondamentale de la terraformation.

Image de synthèse du procéssus de Terraformation

 

Biosphère artificielle.

Proposée par certains scientifiques comme une solution alternative à la terraformation de Mars; la création d'une biosphère artificielle sur Mars pourrait en effet être une bonne alternative.Une biosphère est un endroit où les êtres vivants peuvent vivre dans un milieu.

Cela consisterait à créer, à l'intérieure d'une cloison étanche, un écosystème terrestre capable de se dévelloper sur Mars. Cette cloison, en verre, permettrait de laisser passer des rayons lumineux, qui sont indispensables au dévellopemment d'organismes.

Image de synthèse de ce que pourrait ressembler la Biosphère installée par les hommes sur Mars.

 

 

Le projet Biosphère II

Biosphère II est la plus grande Biosphère terrestre crée par l'homme. Elle est située dans le désert de l'Arizona, en Amérique. Cet endroit avait pour but créer un écosystème artificiel à grande échelle (plus d'un hectare de superficie) afin de stimuler les conditions de vies dans celui-ci et de voir si une reproduction comforme de cette biosphère sur une autre planète comme Mars pourrait être possible.Biosphère II fut construit dans les années 1990 et habritait de nombreux milieux différents: forêts tropicales, savane, désert, zone d'agriculture et d'habitat.. Deux missions succéssives ont eu lieu dans cette cloison.La première, dura jour pour jour deux ans (26 septembre 1991 à 1993) et la deuxième environ 6 mois (janvier à juillet 1994).

La première, constituée de 8 personnes, échoua puisque le niveau d'oxygène ne cessait d'augmenter. De l'oxygène fut alors ajouté par source extérieure et la mission perdit tout enjeux puisque l'on ne pouvait plus qualifier cette mission comme "mission de survie en condition".

La seconde mission comportait 7 scientifiques mais fut elle aussi un échec. Une querelle entre différents missionnaires obliga des remplacements de personnels en cours de mission, on pourra donc qualifier celle ci comme un échec également. 

Même si ce projet ne fut pas très concluant, il nous expose toute la complexité de maitriser un écosystème artificiel (du point de vue à la fois des ressources mais aussi morale).

Après ces deux échecs successifs, l'infrastructure fut rachetée en 2006 par un riche entrepreneur pour la modique somme de 50 millions d'euros.

Photo des infrastructures Biosphère II.

Photo d'équipage de la première mission Biosphère II.

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